T1 La Grande Artaz : L'orage de Fort Mathoulde

Il y a seulement quelques jours, l'orage redoublait d'intensité et la nuit allait bientôt tomber sur la province de fort Mathoulde. Le Vieux Claudoal se tenait, arc à la main dans la cabane camouflée autant que perchée dans un arbre qu'il avait construite de ses mains près de la route à un endroit qui lui permettait à la fois de satisfaire à sa curiosité et de chasser le merlan à plume, fort nmbeux dans la région.
Il vît passer sur la route un groupe de Pèlerins de Némésis, suivant un prêtre au Baton de marche fort ouvragé, qui allaient vers le nord.
Il aperçût quelques minutes aprés une silhouette de vieille femme aux cheveux longs mal coiffés à la démarche vigoueuse qui allait en sens inverse...Sa curiosité f^t piquée de constater qu'elle claudiquait et semblait perre du sang de sa cuisse gauche...

La pluie tombait comme vache qui pisse....
Au loin il vît apparaître une vision d'horreur : un groupe immense d'orcs marchant d'un pas décidé vers le sud ...
Il détestait les orcs et aucun d'entre eux n'étaient d'ici... d'ailleurs à Fort Mathoulde, il était rare d'en voir un ...alors des centaines...
Pétrifié, il vît s'approcher le groupe et il pût alors reconnaître certains éffets personnels dont le Baton de marche magnifique du prêtre détenu par ses orcs en maraude...

Il n'avait plus de doute... il laissa passer ces monstres et courut informer immédiatement son seigneur...

La vieille poursuivait en claudiquant son périple éfreiné sur la route ...toujours poursuivi pas les humanoïdes assoiffés de sang...
Eric le charpentier partit à cheval du village de claude immédiatement en direction de Fort Mathoulde pour porter la nouvelle...
Arrivant au Chateau, il fût heureux de constater qu'à la garnison d'archer habituelle, il y avait des hommes supplémentaires et beaucoup de chevaux...

Tout n'était peut-être pas perdu...
Demandant à parler à un officier puis à un autre, il ne lui fût pas nécessaire qu'il attende qu'on l'introduise pour s'agenouiller immédiatement à l'apparition d'un homme dans la cour.
Habillé de Rouge comme à son habitude, l'Empereur d'Artaz écouta le récit de l'homme alors qu'on lui annonçait d'autre part que le gué signalait l'approche des orcs du haut du pic qui servait de gué.

Immédiatement fût rappellé le détachement des chevaliers qui étaient partis s'entraîner en hâte alors que ceux présents au fort dûrent s'habiller en hâte...

Sa majesté prête le groupe de chevalier rejoint leur camarades sur la pente nord qui jouxtait le bois que traversait la route ...
au moment où il fût clair que la vieille dame n'arriverait pas à temps au château, le Seigneur d'Artaz ordonna une charge qui permît, aprés une bonne demi-heure d'engagement de réduire à néant la présence inoportune de ces orcs déchaînés...

Alors que Robert se tournait vers la vieille qui semblait très faitguée, et qui, avait été visée semble-t-il par les orcs il la vît les yeux hagards les cheveux longs et sales, transpirante, exténuée soudain attraper quelquechose et la lancer sur le seigneur qui s'était penché sur elle faisant naître une étrange bourrasque qui obligea tout le monde à fermer les yeux (ceux qui ne le fîrent pas eurent beaucoup de sable dans les yeux...).

Lorsqu'on peut les ouvrir à nouveau, le Seigneur était sonné, on lui porta secours .... mais la vieille avait disparut...